Turquie : extension probable de la loi anti-terreur
Le gouvernement turc a soumis au parlement un amendemant visant à durcir et étendre les dispositions de la loi anti-terreur, en réaction aux émeutes sanglantes qui ont secoué le Kurdistan.
L'un des points intéressants est d'inclure dans ces délits d'autres crimes de droits communs, tels que la contrebande ou le trafic de drogue, qui servent à financer le PKK.
Par ailleurs, trois ans de prison seraient requis pour "propagande" c'est-à-dire crier des slogans et porter des banderoles dans desmanifestations en faveur de "groupes terroristes." De même le port d'emblème et même d'uniformes pareillement connotés encoureraient la même peine.
Les gens qui fourniraient des fonds aux terrroistes seraient punis de 5 ans de prison et même de 7 ans et demi si ce sont des officiels.
Les suspects en garde à vue pour crimes terroristes pourraient se voir refuser la visite d'un avocat pendant 24 heures, mais ne seraient pas obligés de déposer durant cette période.
Le même amendement donnerait le droit aux policiers d'user de leurs armes contre des "suspects" terroristes qui n'obéirait pas aux ordres durant une opération.
Le Premier ministre Abdullah Gul a déclaré que ces amendements ne signifiaient pas que la Turquie faisait marche arrière concernant ses réformes en faveur des droits de l'homme :
"Notre but est d'éradiquer absolument le terrorisme. Mais nous ne reviendrons pas en arrière sur les droits et libertés fondamentaux."
L'un des points intéressants est d'inclure dans ces délits d'autres crimes de droits communs, tels que la contrebande ou le trafic de drogue, qui servent à financer le PKK.
Par ailleurs, trois ans de prison seraient requis pour "propagande" c'est-à-dire crier des slogans et porter des banderoles dans desmanifestations en faveur de "groupes terroristes." De même le port d'emblème et même d'uniformes pareillement connotés encoureraient la même peine.
Les gens qui fourniraient des fonds aux terrroistes seraient punis de 5 ans de prison et même de 7 ans et demi si ce sont des officiels.
Les suspects en garde à vue pour crimes terroristes pourraient se voir refuser la visite d'un avocat pendant 24 heures, mais ne seraient pas obligés de déposer durant cette période.
Le même amendement donnerait le droit aux policiers d'user de leurs armes contre des "suspects" terroristes qui n'obéirait pas aux ordres durant une opération.
Le Premier ministre Abdullah Gul a déclaré que ces amendements ne signifiaient pas que la Turquie faisait marche arrière concernant ses réformes en faveur des droits de l'homme :
"Notre but est d'éradiquer absolument le terrorisme. Mais nous ne reviendrons pas en arrière sur les droits et libertés fondamentaux."
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