11 février 2006

Saddam, entre Napoléon et Mussolini

Selon un des avocats de Saddam, les US lui auraient proposé la vie sauve en exil s'il utilisait son influence pour mettre fin à "l'insurrection" en Irak.

Saleh al-Armouti dit tenir cette information de son client. Les Américains auraient voulu traiter avec lui comme "les Britanniques avec Napoléon à Saint-Hélène... "s'il appelait la résistance à cesser ses activités".

Ou bien, selon lui, on lui aurait aussi laisser miroiter le sort de Mussolini (pendu) s'il manquait de coopération. Au choix.

Un porte parole militaire américain, le Lieutenant-Colonel Barry Johnson a démenti tout cela, relevant avec justcesse que cela ressemblait surtout à une manoeuvre visant à faire croire que Saddam exerce encore une influence quelconque sur les Irakiens. (Source : Reuters)

De ce fait, il y a fort à parier que 80% des groupes terroristes qui sévissent en Irak n'en ont rien à faire de Saddam Hussein. Dommage pour l'ego du Raïs.