Constitution irakienne : Donald Rumsfled s'impatiente
Le Secrétaire à la défense Donald Rumsfeld a fait une visite impromptue à Baghdad en espérant activer un peu la rédaction de la Constitution, en enjoignant la Commission de respecter la date butoir du 15 août, date que beaucoup maintenant en Irak jugent irréaliste.
"Nous ne voulons aucun retard", a dit péremptoirement Rumsfeld. De fait, entre le boycott d'une semaine des sunnites, et l'assassinat de l'un d'entre eux, ça n'avance guère.
Il a aussi incité les dirigeants irakiens à "résister" à ce qu'il appelle des "interférences" de la part des pays voisins, comme la Syrie et l'Iran. Il aurait pu tout aussi bien dire la Turquie et son "meeting secret", pour faire bonne mesure.
Si Rumsfeld insiste tant, c'est peut-être qu'il espère retirer les troupes américaines d'Irak une fois l'Etat irakien remis en place. Dans ce cas, les Kurdes ont effectivement tout intérêt à demander le maximum de garanties politiques et juridiques avant leur retrait. Washington travaille en effet sur un nouveau statut légal des troupes étrangères en Irak, peut-être en redéfinissant leur mission et leur présence avec une résolution du Conseil de Sécurité de l'ONU, ou un accord avec l'Irak.
Si l'ONU s'en mêle, il est encore plus crucial que les Kurdes obtiennent alors toutes les garanties d'un Etat fédéral, euh juridiquement imparable et économiquement viable.
"Nous ne voulons aucun retard", a dit péremptoirement Rumsfeld. De fait, entre le boycott d'une semaine des sunnites, et l'assassinat de l'un d'entre eux, ça n'avance guère.
Il a aussi incité les dirigeants irakiens à "résister" à ce qu'il appelle des "interférences" de la part des pays voisins, comme la Syrie et l'Iran. Il aurait pu tout aussi bien dire la Turquie et son "meeting secret", pour faire bonne mesure.
Si Rumsfeld insiste tant, c'est peut-être qu'il espère retirer les troupes américaines d'Irak une fois l'Etat irakien remis en place. Dans ce cas, les Kurdes ont effectivement tout intérêt à demander le maximum de garanties politiques et juridiques avant leur retrait. Washington travaille en effet sur un nouveau statut légal des troupes étrangères en Irak, peut-être en redéfinissant leur mission et leur présence avec une résolution du Conseil de Sécurité de l'ONU, ou un accord avec l'Irak.
Si l'ONU s'en mêle, il est encore plus crucial que les Kurdes obtiennent alors toutes les garanties d'un Etat fédéral, euh juridiquement imparable et économiquement viable.
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