"Il a toujours eu peur de son ombre"
Roxane photo
Plus le PKK menace ses opposants, plus ceux-ci exaspérés finissent par juger qu'ils n'ont plus rien à perdre... Dans une interview donné à Hewler Globe, Ahmet Zeki Okçuoglu revient sur le cas Öcalan, homme qu'il a finalement bien connu, du début à la fin (piteuse) de sa carrière de leader :
La première fois qu'Ahmet Zeki a rencontré Öcalan, c'était à l'université d'Ankara, alors qu'ils étaient tous deux étudiants. On voit qu'il a pratiqué le personnage à la source :
"Bien qu'il fût lâche, explique benoitement Ahmet Zeki, il parlait toujours de bravoure et d'héroïsme."
“Ce qu'il disait n'était jamais ce qu'il faisant en pratique. Il avait peur de son ombre."
Malgré cela et bien qu'il ne fût pas bien vu (euphémisme) du PKK, il décide de le défendre en 1999 :
“Ce qui m'a encouragé à être son avocat est que c'était un Kurde et le leader d'un parti politique kurde. "
“Cela a marqué un tournant dans la lutte kurde, quand l'Etat turc a cherché à humilier les Kurdes et leur combat national par sa capture. "
Ahmet Zeki, sachant que peronne (et surtout pas les valeureux avocats PKK) n'osaient à l'époque prendre en charge la défense d'Öcalan s'y colle, bravant une hystérie menaçante de la population et des médias turcs :
“Je ne travaillais pas comme un avocat à l'époque, mais comme l'auteur d'écrits politiques et d'essais, de livres, ainsi que comme éditeur de revues."
Mais ressentant l'humiliation des Kurdes, Ahmet Zeki devient ainsi l'avocat principal d'Öcalan, du PKK et des droits nationaux des Kurdes, ce dernier point, il allait vite s'en apercevoir, étant totalement incompatible avec les deux autres.
Il rencontre six fois Öcalan en prison et contrairement au pathos orchestré dans les médias du PKK, "Il était en assez bonne condition."
“En prison, où je le rencontrais, il défendait la politique de l'Etat turc et le kémalisme".
“Il prétendait que le gouvernement turc avait raison et que les Kurdes agissaient contre leur pays et leur Etat, et c'est ainsi qu'il me dit et je le cite : "C'est pourquoi je veux servir l'Etat turc.""
“Öcalan disait que l'Etat avait accordé tous leurs droits aux Kurdes, mais qu'ils n'en usaient pas."
Finalement exaspéré, Ahmet Zeki laisse tomber le dossier et le laisse aux mains (tremblantes) des avocats issus du PKK qui se contenteront eux, d'enregistrer docilement les propos du leader :
“Il donnait l'impression d'être né et d'avoir grandi pour protéger les Turcs. Et espérer qu'Öcalan change, c'est comme attendre un miracle, ce qui arrive rarement, sinon jamais. "
Ahmet Zeki, un peu naïf quand même, espérait aussi que le PKK change et abandonne la politique d'Öcalan une fois son "Soleil à l'ombre" (merci Tom !).
“Au début de l'emprisonnement d'Öcalan, le PKK était sur le point d'abandonner cette voie, mais hélas le parti l'a suivi une fois encore."
Ahmet Zeki ajoute que si le parti avait refusé de suivre les directives d'Öcalan pour enfin se consacrer aux aspirations nationales de la nation kurde, il aurait été prêt à sacrifier sa vie pour lui.
L'ennui c'est que le parti n'admet d'autres sacrifices que ceux dédiés à Öcalan, lequel n'a pas ailleurs l'intention de se sacrifier pour qui ou quoi que ce soit.
“La Turquie veut qu'Öcalan continue ses actions politiques avec deux objectifs : d'abord l'utiliser contre le Kurdistan du sud (Irak), et enfin pour que les Kurdes restent sous son contrôle, c''est-à-dire sous le contrôle de la Turquie."
(source peyamner.com)
La première fois qu'Ahmet Zeki a rencontré Öcalan, c'était à l'université d'Ankara, alors qu'ils étaient tous deux étudiants. On voit qu'il a pratiqué le personnage à la source :
"Bien qu'il fût lâche, explique benoitement Ahmet Zeki, il parlait toujours de bravoure et d'héroïsme."
“Ce qu'il disait n'était jamais ce qu'il faisant en pratique. Il avait peur de son ombre."
Malgré cela et bien qu'il ne fût pas bien vu (euphémisme) du PKK, il décide de le défendre en 1999 :
“Ce qui m'a encouragé à être son avocat est que c'était un Kurde et le leader d'un parti politique kurde. "
“Cela a marqué un tournant dans la lutte kurde, quand l'Etat turc a cherché à humilier les Kurdes et leur combat national par sa capture. "
Ahmet Zeki, sachant que peronne (et surtout pas les valeureux avocats PKK) n'osaient à l'époque prendre en charge la défense d'Öcalan s'y colle, bravant une hystérie menaçante de la population et des médias turcs :
“Je ne travaillais pas comme un avocat à l'époque, mais comme l'auteur d'écrits politiques et d'essais, de livres, ainsi que comme éditeur de revues."
Mais ressentant l'humiliation des Kurdes, Ahmet Zeki devient ainsi l'avocat principal d'Öcalan, du PKK et des droits nationaux des Kurdes, ce dernier point, il allait vite s'en apercevoir, étant totalement incompatible avec les deux autres.
Il rencontre six fois Öcalan en prison et contrairement au pathos orchestré dans les médias du PKK, "Il était en assez bonne condition."
“En prison, où je le rencontrais, il défendait la politique de l'Etat turc et le kémalisme".
“Il prétendait que le gouvernement turc avait raison et que les Kurdes agissaient contre leur pays et leur Etat, et c'est ainsi qu'il me dit et je le cite : "C'est pourquoi je veux servir l'Etat turc.""
“Öcalan disait que l'Etat avait accordé tous leurs droits aux Kurdes, mais qu'ils n'en usaient pas."
Finalement exaspéré, Ahmet Zeki laisse tomber le dossier et le laisse aux mains (tremblantes) des avocats issus du PKK qui se contenteront eux, d'enregistrer docilement les propos du leader :
“Il donnait l'impression d'être né et d'avoir grandi pour protéger les Turcs. Et espérer qu'Öcalan change, c'est comme attendre un miracle, ce qui arrive rarement, sinon jamais. "
Ahmet Zeki, un peu naïf quand même, espérait aussi que le PKK change et abandonne la politique d'Öcalan une fois son "Soleil à l'ombre" (merci Tom !).
“Au début de l'emprisonnement d'Öcalan, le PKK était sur le point d'abandonner cette voie, mais hélas le parti l'a suivi une fois encore."
Ahmet Zeki ajoute que si le parti avait refusé de suivre les directives d'Öcalan pour enfin se consacrer aux aspirations nationales de la nation kurde, il aurait été prêt à sacrifier sa vie pour lui.
L'ennui c'est que le parti n'admet d'autres sacrifices que ceux dédiés à Öcalan, lequel n'a pas ailleurs l'intention de se sacrifier pour qui ou quoi que ce soit.
“La Turquie veut qu'Öcalan continue ses actions politiques avec deux objectifs : d'abord l'utiliser contre le Kurdistan du sud (Irak), et enfin pour que les Kurdes restent sous son contrôle, c''est-à-dire sous le contrôle de la Turquie."
(source peyamner.com)
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