03 mai 2006

Turquie et Kurdistan : entre menaces de guerre et accords écomoniques

Alors que la Turquie n'arrête pas de lancer de tonitruants "on y va, on ira, on va y aller" concernant les bases du PKK de Qandil, les sociétés turques elles voient le Kurdistan d'Irak comme un eldorado. Pas moins de 314 sociétés ont en effet signé à ce jour des contrats d'une valeur totale de un billion de $, selon une source officielle kurde.

Les deux aéroports du Kurdistan ont été cosntruits par des sociétés turques, de même de nombreuses routes, bâtiments, universités, etc. "Les sociétés turques sont partout au Kurdistan et font tout," explique Ilnur Cevik, un homme d'affaire et éditorialiste, dont la société de construction, Cevik Ler, annonce des contrats de plus de 100 millions de $, et qui selon lui, produira bientôt de l'électricité toujours en accord avec le gouvernement kurde. (source La Times.com).

Naturellement cette ruée sur les investissements pèsent fortement sur la politique turque, dont les difficultés économiques pourraient trouver là un remède appréciable. La Région du Kurdistan offre une aire de stabilité et de sûreté incomparable avec le reste de l'Irak. Quant à l'accueil inssitant des Kurdes aux buisenessmen turcs, il n'est sans doute pas dénué d'arrière-pensée, afin de se garantir d'une incursion militaire et d'amener nolens volens le gouvernement turc à reconnaitre politiquement la région fédérale kurde.