Massoud Barzani hausse le ton
Surenchère dans les négociations autour de la nouvelle constitution irakienne ou avertissement réel ? Hier, le President duKurdistan, Massoud Barzani,a déclaré une fois de plus qu'il n'accepterait jamais une constitution qui léserait les droits des Kurdes, en insistant sur le fait que le nouvel Irak doit beaucoup aux sacrifices et à la résistance kurdes.
Barzani ajoute, et en cela, il a pleinement raison, que la rédaction de cette constitution est la question la plus cruciale pour l'avenir des Kurdes, et le moyen capital de rompre avec le passé irkaien, marqué par 80 ans de déni des droits kurdes. Il réplique ainsi à"certains cercles" adversaires d'un Kurdistan fédéral : “Nous avons le droit de proclamer notre propre Etat... et si nous voulions le faire, personne ne pourrait nous en empêcher. Mais nous ne réclamons que le fédéralisme, aussi ils (les adversaires du fédéralisme) devraient nous en être reconaissants. Reste à saovir qui ces "cercles" désignent : les sunnites ? les Américains ?
Massoud Barzani met sans doute les points sur les i concernant les revendications turkmènes orchestrées par Ankara quand il précise qu'il a le plus grand respect pour toutes les minorités ethniques d'Irak, mais que ce pays est composé de deux peuples majeurs ; les Kurdes et les Arabes : “Nous sommes égaux. Nous ne sommes pas une minorité.” Et le président répète que la reconstruction de l'Irak ne peut se faire qu'avec une coopération des Kurdes et des Arabes.
Sur la question de Kirkuk, il a réitéré très fermement sa position, en rappelant que son père Moustafa Barzani avait eu la même attitude lors des négociations de 1974, lesquelles avaient échoué précisément à cause de Kirkouk.
source Kurdishmedia.com
Barzani ajoute, et en cela, il a pleinement raison, que la rédaction de cette constitution est la question la plus cruciale pour l'avenir des Kurdes, et le moyen capital de rompre avec le passé irkaien, marqué par 80 ans de déni des droits kurdes. Il réplique ainsi à"certains cercles" adversaires d'un Kurdistan fédéral : “Nous avons le droit de proclamer notre propre Etat... et si nous voulions le faire, personne ne pourrait nous en empêcher. Mais nous ne réclamons que le fédéralisme, aussi ils (les adversaires du fédéralisme) devraient nous en être reconaissants. Reste à saovir qui ces "cercles" désignent : les sunnites ? les Américains ?
Massoud Barzani met sans doute les points sur les i concernant les revendications turkmènes orchestrées par Ankara quand il précise qu'il a le plus grand respect pour toutes les minorités ethniques d'Irak, mais que ce pays est composé de deux peuples majeurs ; les Kurdes et les Arabes : “Nous sommes égaux. Nous ne sommes pas une minorité.” Et le président répète que la reconstruction de l'Irak ne peut se faire qu'avec une coopération des Kurdes et des Arabes.
Sur la question de Kirkuk, il a réitéré très fermement sa position, en rappelant que son père Moustafa Barzani avait eu la même attitude lors des négociations de 1974, lesquelles avaient échoué précisément à cause de Kirkouk.
source Kurdishmedia.com
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