Grippe aviaire : encore un décès suspect au Kurdistan

Une adolescente étant morte d'une maladie pulmonaire suspecte le 17 janvier dernier, au Kurdistan d'Irak, près des frontières iraniennes et turques, des analyses avaient été effectuées en Jordanie, mais s'étaient avérées négatives du virus H5N1.

Mais l'oncle de cette adolescente vient lui aussi de mourir et le même virus est suspecté. Aussi des échantillons de tissus ont été envoyés à Amman, afin de vérifier la présence ou non du virus de la grippe aviaire (source : AFP).

Ou pas encore la fin ?

Selon le site amude.com, Qadir ne serait pas encore libéré, bien que toutes les agences de presse et l'Autriche l'aient affirmé. Qui croire ? La soeur de Kamal Qadir accuse les média pro-KDP d'avoir lancé cette fausse nouvelle, et dit qu'il est toujours en prison.

Deux explications possibles : soit sa cellule est tellement confortable qu'il a finalement envie d'y rester encore un peu (l'hiver est froid cette année au Kurdistan), soit Massud Barzani, vexé, a décidé de le remettre au gnouf jusqu'à ce que l'Autriche ouvre une représentation à Hewlêr.

L'affaire Kamal Qadir : la fin ?

Selon une dépêche AFP, Kamal Qadir a été relâché hier, les plaignants ayant retiré leur plainte. Du coup, plus d'espionnage, plus de trente ans. Il a été seulement condamné à 3 mois, ce qui semble être la peine normale pour injure et diffamation au Kurdistan.

Peyamner.com publie une photo légendée, indiquant qu'il s'agit du prisonnier dans sa cellule. Si c'est le cas, celui que sa soeur avait décrit comme un mourant croupissant dans un cul-de-basse fosse, n'a pas l'air trop mal installé.

ça me fait irrésistiblement penser à Öcalan qui ameute régulièrement l'opinion publique internationale sur ses conditions de détention atroces...

Mais évidemment dans cette dernière photo, on peut voir la preuve du crime de torture : LA FENÊTRE !!!

Buiseness vs Nationalisme

Les deux principales banques turques privées, la Vakifbank et Akbank vont ouvrir des agences au Kurdistan d' Irak.

La Ziraat Bank, une banque publique, avait auparavant demandé et obtenu l'autorisation du gouvernement kurde mais n'avait pu finalement mener à bien son projet. Pas grave, elle a donné des idées aux autres.

La nécessité de ces installations financières est aussi dictée par les nombreuses sociétés turques qui travaillent au Kurdistan d'Irak.

Le représentant de la Banque du Kurdistan, Adham Karim Darwesh, a déclaré que toutes les banques étrangères étaient les bienvenues, même les turques.