Réformes :L'Union européenne avertit la Turquie

L'Union européenne a averti la Turquie que les négociations sur son adhésion pourraient être suspendues si les réformes entreprises pour se conformer aux critères de Copenhague n'étaient pas accélérées. Les récents événements montrant un recul des droits de l'homme et des libertés en Turquie, ainsi qu'un regain de nationalisme refroidissent quelques capitales européennes, même parmi celles qui étaient bienveillantes envers la candidature d'Ankara.

Olli Rehn, tle Commissaire à l'Elargissement a déclaré “Le gouvernement turc doit immédiatement prendre des mesures pour relancer le mouvement de réformes dans son pays,” dans le cas contraire, cela pourrait faire “dérailler” les poourparlers d'adhésion.

L'UE insiste aprticulièrmeent sur le fait que la Turquie doive ouvrir ses ports et ses aéroports aux avions et aux bâteaux de Chypres. La Turquie, elle, ne consent à le faire qu'en échange de garanties de la part du gouvernement chypriote.

De sopn côté, la France insiste pour mettre en avant la question des droits de l'homme en Turquie lors des négociations, et non à la fin et de façon séparée. (source Times).

Hewlêr : ouverture en septembre de l'Université du Kurdistan

L'Université du Kurdistan – Hawler ouvrira dans la capitale kurde en septembre. Selon le recteur, Abbas Vali, l'établissement aura pour but de fournir des cours entièrement en anglais, selon les standards de niveaux les plus hauts, chaque cursus étant en effet validé et contrôlé par l'université anglaise de Bradford. L'université est accessible aux étudiants de toute origine et culte, qui seront sélectionnés sur leurs notes et leur motivation et leur connaissance de la langue anglaise. 400 étudiants sont attendus pour la rentrée de septembre.

L'université enseigne les disciplines suivantes : Politique et relations internationales ; sociologie et travail social ; économie et finances ; management direction d'affaires; technologies de l'information ; histoire contemporaine.

Abbas Vali qu'en cas de succès de l'université, elle pourrait ouvrir des départements en sciences humaines et en sciences exactes. (source : krg.org)

Investissements et développements à Kirkouk

La Direction du bureau de communication générale de Kirkouk a déclaré hier que la société Ericsson Company avait commencé un projet d'installation d'un standard de 20,000 lignes téléphoniques à Kirkouk.

Par ailleurs, le gouverneur de Kirkouk, Abdurrahman Mustafa a entamé des discussions avec les offociels chargés de la reconstruction de la ville et de l'ambassade américaine pour la construction d'une raffinerie de pétrole. Dans cette réunion, la situation actuelle de la ville et de ses besoins a été aussi évoquée. Selon la même source officielle, 35 projets ont été approuvés pour la ville et ses alentours, dans la province de Kirkouk, concernant les routes, l'eau potable, l'électricité et l'aménagement de parc publics. Le gouverneur aurait aussi insisté sur la nécessité de projets de constructions de zones résidentielles pour les habitants de Kirkouk qui avaient été privés de leur droit à la propriété durant l'ancien régime. (source The Globe).

Relations kurdo-israéliennes : Barzani envoie promener les Ulémas

Lors de son récent voyage au Koweit, le président de la Région du Kurdistan, Massoud Barzani, avait répondu, quand on l'avait interrogé sur les relations des Kurdes et Israël :

"Ce n'est pas un crime d'entretenir des relations avec Israël. Si Bagdad devait établir des relations diplomatiques avec Israël, nous pourrions ouvrir un consulat à Erbil (Hewlêr)."

Aussitôt il a déclenché les foudres du "Comité des oulémas musulmans" (drôle de nom, des fois qu'ils seraient bouddhistes ?), composé de sunnites irakiens, anti-Américains (et donc anti-sionnistes, ça va de soi) :

"Ces déclarations sont très dangereuses et elles portent atteinte aux sentiments de 1,5 milliard de musulmans dans le monde, qui ont souffert de manière directe ou indirecte de l'Etat hébreu", a estimé le Comité dans un communiqué. "Elles ne représentent pas le peuple irakien et elles ne servent pas l'intérêt national de l'Irak, ni aujourd'hui, ni dans l'avenir. Si Barzani est en relation avec les Israéliens, qu'il leur demande de cesser de porter atteinte à nos frères en Palestine", a ajouté le Comité.

Alors que les sunnites irakiens soient anti-israéliens, on s'en fout, mais oser pleurnicher sur les "sentiments" d'un milliard de gens qui auraient "souffert" à cause d'Israël (il est bien connu que les musulmans dans le monde n'ont pas d'autres problèmes ni sources de souffrance que celles infligées par Tel Aviv), alors que les Kurdes ont toujours été massacrés dans l'indifférence générale de leur frères (et en particulier de leurs frères palestiniens), c'est quand même fort de café. La réponse sèche de Barzani ne s'est pas fait attendre, d'ailleurs :

"Le Comité n'a visiblement pas lu la déclaration de M. Barzani."

(oh ? insinuerait-il qu'on peut être 'uléma et parler sans savoir lire ?")

" La position kurde en ce qui concerne Israël est liée à la position de Bagdad, c'est Bagdad qui décide et cette décision sera appliquée au Kurdistan", selon le communiqué.

(en gros : on ne cesse de nous répéter qu'il faut rester dans l'Irak, que nous ne sommes qu'une région fédérale, donc pour les questions de politiques étrangères, vous savez à qui vous adressez).

Et surtout :

"De quel droit le Comité prétend-il parler au nom de tous les musulmans ? Pourquoi n'a-t-il jamais réagi pour dénoncer le crime d'Halabja et les souffrances du peuple kurde", s'est interrogé M. Barzani, qui a invité le Comité à cesser de publier des "communiqués takfiri".

(in petto : au lieu d'emmerder le monde?)

Les takfiri sont le dernier mouvement extrémiste sunnite en vogue, qui consiste à déclarer takfir, soit impie, hérétique...tous ceux qui ne sont pas dans leur groupe en somme. En Irak ça fait beaucoup de gens : les Kurdes, les Chrétiens, les Yézidis, les Shabaks, les Chiites, les communistes les athées, etc." En fait il faudrait mettre tous les takfiris sur leur planète à eux, ils s'entretueraient ensuite joyeusement pour des questions de purification et de rituel. (source AFP)

Iran : la guerre des chaînes

L'Iran prévoit d'alourdir les sanctions contre les Iraniens surpris à regarder des télévisions kurdes par satellite selon Turkish Daily News la Dogan News Agency. Programmes visés : ceux des partis d'opposition du Kurdistan d'Iran, du Parti Démocratique du Kurdistan-Iran et celle du Komala (parti communiste) qui émettent des programmes via Rojhelat TV etTiskh TV.

Les sanctions prévues devraient aller de 3 à 6 mois de prisons et une amende de
5.5 millions de riyali.

Les mesures visent aussi des chaînes d'opposition azéries. (source azady.nl).