Barrage d'Ilisu : le retour
Ou le retour de la vengeance du barrage d'Ilisu...
Le projet de barrage d'Ilisu qui doit noyer Hasankeyf avait été abandonné en raison du désistement de Balfour Beatty en 2002, après une campagne menée par plusieurs organisations, dénonçant la catastrophe historique, archéologique et écologique du projet, qui doit noyer le site de Hasankeyf et de sa vallée.
Mais voilà, malgré ses précédentes promesse, le Premier ministre turc veut relancer le projet et cette fois-ci il semble que ce soit la société allemande Siemens qui s'intéresse maintenant au projet. En effet, Siemens qui a racheté la société autrichienne VA tech, la seule société étrangère encore impliquée dans la construction de ces barrages, a apparemment a l'intention de commencer les travaux assez vite, peut-être cet été.
Une campagne de protestations est donc relancée contre Siemens et VA Tech, avec une pétition par mail adressée aux dirigeants des deux sociétés.
Les arguments des opposants au projet, en plus de la perte d'un site historique magnifique, est que la construction du barrage n'apportera peu de bénéfices, même à la Turquie, car l'énergie hydro-électrique produite sera bien faible par rapport aux besoins du pays. C'est plutôt tout le système de distribution en énergie, souvent vétuste et inefficace qu'il faut revoir en Turquie. Par ailleurs, la culture par irrigation que le barrage permettrait, selon le gouvernement turc, ne profiterait qu'aux riches propriétaires qui veulent faire du sud-est anatolien un vaste champ de coton, en récupérant les terres abandonnées par les paysans kurdes déportés de force par l'armée durant la guerre, à quoi viendront s'ajouter les terres délaissées par les habitants les plus pauvres de la région à qui ce barrage ne va guère profiter. Si le barrage noit la vallée, 78.000 personnes seront "déplacées". Idéal pour relancer l'activité économique de la région et faire baisser le taux de chomage dramatique dans le pays kurde. Le gouvernement a bien sûr fait des promesses de réinstallation et d'indemnisation des personnes déplacées, mais on ne peut que rester sceptique là-dessus, au vu des témoignages de ceux qui ont subi le même sort lors de la construction d'autres chantiers.
Friends of Earth a donc relancé une campagne, en recommandant de bombarder de courriers indignés, Siemems, VA TEch, et le Parlement européen via votre député.
Le projet de barrage d'Ilisu qui doit noyer Hasankeyf avait été abandonné en raison du désistement de Balfour Beatty en 2002, après une campagne menée par plusieurs organisations, dénonçant la catastrophe historique, archéologique et écologique du projet, qui doit noyer le site de Hasankeyf et de sa vallée.
Mais voilà, malgré ses précédentes promesse, le Premier ministre turc veut relancer le projet et cette fois-ci il semble que ce soit la société allemande Siemens qui s'intéresse maintenant au projet. En effet, Siemens qui a racheté la société autrichienne VA tech, la seule société étrangère encore impliquée dans la construction de ces barrages, a apparemment a l'intention de commencer les travaux assez vite, peut-être cet été.
Une campagne de protestations est donc relancée contre Siemens et VA Tech, avec une pétition par mail adressée aux dirigeants des deux sociétés.
Les arguments des opposants au projet, en plus de la perte d'un site historique magnifique, est que la construction du barrage n'apportera peu de bénéfices, même à la Turquie, car l'énergie hydro-électrique produite sera bien faible par rapport aux besoins du pays. C'est plutôt tout le système de distribution en énergie, souvent vétuste et inefficace qu'il faut revoir en Turquie. Par ailleurs, la culture par irrigation que le barrage permettrait, selon le gouvernement turc, ne profiterait qu'aux riches propriétaires qui veulent faire du sud-est anatolien un vaste champ de coton, en récupérant les terres abandonnées par les paysans kurdes déportés de force par l'armée durant la guerre, à quoi viendront s'ajouter les terres délaissées par les habitants les plus pauvres de la région à qui ce barrage ne va guère profiter. Si le barrage noit la vallée, 78.000 personnes seront "déplacées". Idéal pour relancer l'activité économique de la région et faire baisser le taux de chomage dramatique dans le pays kurde. Le gouvernement a bien sûr fait des promesses de réinstallation et d'indemnisation des personnes déplacées, mais on ne peut que rester sceptique là-dessus, au vu des témoignages de ceux qui ont subi le même sort lors de la construction d'autres chantiers.
Friends of Earth a donc relancé une campagne, en recommandant de bombarder de courriers indignés, Siemems, VA TEch, et le Parlement européen via votre député.