18 août 2006

Bombardements turcs au Kuridstan : les civils fuient

Selon le Guardian, les villageois kurdes d'Irak proches de la frontière iranienne fuient les actions militaires entrepris par l'Iran conjoitement avec la Turquie, pour détruire les bases du PKK, dans la montagne de Qandil. Six villages auraient été ainsi évacués par sa population. Un personne aurait été tuée, victime des tirs iraniens.

Alors que le PKK affirme ne pas lancer d'opérations militaires du sol irakien, la Turquie continue de faire pression sur les USA tandis que l'Iran mène en parallèle une vague d'arrestations parmi les activistes politiques kurdes iraniens. Jusqu'ici les raids turco-iraniens sont peu efficaces contre la guérilla du PKK, seuls les civils alentour ont été touchés. Le Gouvernement régional kurde continue de condamner ces incursions, sans cependant s'y opposer avec ses propres forces armées. Tout cela s'apparente plus à la démonstration de force pour calmer l'opinion publique turque et faire pression sur le KRG, qu'à une réelle vélléité d'affronter directement dans les montagnes, avec la guérilla du PKK. Maintenant, la fermeture des bureaux politiques du PKK à Bagdad amorce peut-être un durcissement progressif des consignes kurdo-irakienne de "tolérance" relative envers la présence et les activités du PKK sur son sol.


17 août 2006

La Turquie et l'Iran bombarbent à nouveau le Kurdistan d'Irak

Selon le Turkish Daily News, la Turquie et l'Iran ont bombardé dimanche un camp PKK près de Hakurk, non loin d'un point d'intersection des frontières iranienne, irakienne et turque. Le parti de l'UPK a annoncé officiellement un mort et un blessé dans la tribu des Herki, plus du bétail tué. Le PKK n'a pas fait état pour le moment de victimes dans ses rangs.

Le semaine dernière, l'organe de presse du PDK avait fait état de l'attaque par la Turquie d'un village kurde et Massoud Barzani avait condamné ces violations de frontière.

16 août 2006

Le blog du président

Sans doute désireux d'être le président-dictateur le plus hype du Moyen-Orient, Mahmoud Ahmadinjad ouvre un blog. Il y a même une page de biographie du leader en anglais, écrite par ses soins. On peut admirer les photos et le sourire engageant du président, ainsi que répondre à un sondage : "Do you think that the US and Israeli intention and goal by attacking Lebanon is pulling the trigger for another word war ?"

Bon à peine lancé dans cette dure jungle de la blogosphère, le blogger débutant Mahmoud en découvre les bad guys : A peine lancé, déjà hacké. Pour le moment, la boite à commentaires semble vide, sans doute parce que les modérateurs sont un peu débordés par les milliers de messages qu'ils ont dû recevoir. Attendons un peu.