30 septembre 2005

La France voudrait empêcher la "division" de l'Irak, grand bien lui fasse

Rien que ça peut prêter à rire, parce que le rôle de la France n'a pas été si glorieux dans l'histoire irakienne qu'elle doive pour cela endosser le rôle de "grande conseillère auto-proclamée."

Dans une interview, donnée à un journal arabe, Douste-Blazy a dit qu'il espérait qu'une conférence internationale sur l'Irak se tienne à Paris avec toutes les forces politiques en Irak, afin d epenser à demain et que l'Irak reste un seul pays sans division. ,Apparemment l'unité de l'Irak est le grand souci de la France. Il faut comprendre : ni les chiites ni les Kurdes ne se soucient guère de l'influence française, qui reste fidèle en amitié, en tenant surtout un langage qui ne peut que plaire aux Sunnites d'Irak, dont certains anciens Baasistes, s'arc-boutant des quatre fers pour empêcher que cette Constitution ne passe. Leur argument ? le même que celui de Douste-Blazy : ne pas diviser l'Irak.

Le problème est que si on met bout à bout les groupes irakiens qui se fichent de l'Irak un et indivisible au fond, on doit arriver aux deux-tiers de ce pseudo-pays.

Les seuls à s'en soucier sont bien sûr les sunnites, paniquant à l'idée de se retrouver dans un suniland minuscule et plutôt agité, mais refusant tout aussi bêtement les compromis qui auraient pu à la rigueur freiner cette désintégration.


Dernière trouvaille du bloc sunnite : qu'au Kurdistan l'arabe soit la langue officielle, alors qu'il est prévu que l'arabe et le kurde soient les deux langues officielles de l'Irak et que le Kurde soit la langue officielle du Kurdistan. Rappelons qu'une majorité de jeunes Kurdes là-bas ne parlent pas du tout l'arabe.

27 septembre 2005

Débile

Selon le site d'infomation turc JTW (mais cela reste à vérifier) la radio nationale suédoise a annoncé qu'elle allait clore ses programmes en langue turque. Il paraît que le Danemark a fait de même.

Dans le même temps, la Suède annonce qu'elle va augmenter la diffusion de programmes en langue kurde.

Selon ce même site, l'explication aurait été ainsi donnée par Kerstin Brunnberg, coordinatrice des programmes de la radio suédoise : : "Pour certains groupes arabes et kurdes vivant en Suède, le turc est une langue politiquement sensible. C'est pourquoi il est nécessaire d'annuler ces émissions."

Si cela est vrai c'est d'une connerie sans fond. Que la Turquie empêche ses Kurdes d'accéder à la diffusion de leur langue maternelle ne justifie pas qu'on fasse la même chose aux Turcs en Suède.

La même Kerstin Brunnberg aurait dit aussi : "Les Turcs qui vivent en Suède y sont depuis près de 40 ans. Ils ont eu le temps d'apprendre le suédois. S'ils ne l'ont pas fait, c'est leur problème."

Bon c'est vrai que les Turcs ne sont pas fort en langues (comme les Français, tiens). Et après tout la radio suédoise a le droit de décider qu'elle n'a pas à diffuser d'émission dans une langue autre que le suédois. Mais enfin la diaspora kurde arrive à 30 ans de présence suédoise... et favoriser une langue contre une autre, surtout venant de peuples antagonistes voués à entrer dans l'Union européenne est plus qu'idiot, c'est criminel. Sûr que ce genre d'ineptie va détendre les positions turques...

26 septembre 2005

Les Kurdes demandent à assurer eux-mêmes la sécurité des axes routiers

Selon le journal kurde Aso, l'Alliance du Kurdistan a proposé que les peshmergas assurent la sécurité des routes allant à Bagdad. Cette demande a été faite au Parlement irakien et s'adressait aussi au ministre de la Défense, afin d'améliorer la sécurité sur les routes principales reliant le Kurdistan à la capitale de l'Irak.

Nasrullah Surchi, un député kurde du Parlement irakien a ainsi déclaré au journal Aso que l'Alliance du Kurdistan avit présenté un memorandum afin que els peshmergas prennent en charge la sécurité de certaines routes (vers Mossoul notamment) en alléguant du danger encouru par les voyageurs, les officiels et tous ceux qui ont à se déplacer pour le commerce. Selon Surchi, le propos peut se résumer à : si le gouvernement irakien ne peut assurer la sécurité des routes partant du Kurdistan, autant que ce soit les peshmergas qui s'en chargent eux-mêmes.