04 août 2006

Cas de torture au Kurdistan d'Irak

Selon le journal kurde Hawlati, dans les prisons de la Sécurité générale, les détenus sont torturés. Le journal explique que les détenus de deux prisons ont été cachés au Cominé international de la croix rouge, venu s'assurer que les prisons kurdes correspondaient aux standards internationaux.

“Quand les membres de la Croix rouge ont visité ces prisons, on les a fait attendre à la réception, afin de gagner du temps pour transférer les détenus”.

Hawlati affirme avoir demandé à interviewer le responsable de la prison d'Arbil, mais que celui-ci a refusé après avoir eu connaissance des questions posées.

03 août 2006

Mort d'Akbar Mohammadi

Le 30 juillet dernier, après neuf jours de grève de la faim, Akbar Mohammadi est mort, non de dénutrition mais semble-t-il des violences exercées contre lui par ses gardiens, peut-être afin de le faire s'alimenter de force.

Akbar Mohammadi avaient été condamné à mort pour son rôle dans les protestations étudiantes en Iran, en 1999. Sa peine avait été commuée en 15 années de prison. Souffrant de problèmes de santé aggravés par la torture et les mauvaises conditions de détention, il avait été relâché l'année dernière afin qu'il puisse se soigner. Mais il avait été arrêté à nouveau un peu plus tard et réincarcéré, sans raison apaprante selon le Comité étudiant des droits de l'Homme.

02 août 2006

Hosyar Zebarî est décidé à en finir avec le PKK

Le ministre irakien des Affaires étrangères, le Kurde Hoshyar Zebarî, a annoncé lundi qu'il souhaitait fermer immédiatement les bureaux du PKK en Irak, et se préparait très sérieusement à mettre cette intention à l'oeuvre, dans une interview au Washington Post.

Le ministre a aussi insisté sur la nécessité d'un accord entre les USA, la Turquie et l'Irak sur le problème du PKK en Irak, en ajoutant qu'il faudrait adjoindre à ces rencontres un représnetant du Gouvernement régional du Kurdistan.


"Le bureau du PKK à Baghdad, appelé "Ocalan Strategic Studies" (arf), qui en plus se paie le luxe d'être seulement à 500 mètres de l'ambassade turque, sera fermé "immédiatement", ainsi que les bureaux d'un certain nombre de partis politiques "alliés" avec le PKK (en fait des "branches irakiennes, comme le PC,KD) seront également fermés à Hewlêr et Silêmanî (Kurdistan).

D'abord et avant tout, ils ne sont pas Irakiens. Deuxièmement, ce n'est pas ici l'endroit pour qu'ils opèrent ou fassent quelque lobbying que ce soit. Troisièmement, un message conjoint, de la part de Barzani, (le président kurde) et de Talabani (le président d'Irak), a été adressé au PKK en leur demandant d'arrêter les combats. Nous pensons que ces mesures convaincront chacun que nous sommes affairés à combattre le PKK."

(source The New Anatolian).

01 août 2006

L'Union turcomane de Kirkouk réclame l'intégration au Kurdistan

Sayfaddin Damirtchi, le chef du Parti de l'Union turkmène a donné le 24 juillet dernier une interview dans le journal çawder

[Chawder] Comment voyez-vous la situation à Kirkouk ?

La situation à Kirkouk est liée à la situation générale en Irak. Etant donné la détérioration de la sécurité, il est essentiel que tous les efforts à Kirkouk soient orientés vers le rétablissement de la stabilité et de la sécurité dans la ville. Je lance ici un appel à tous mes frères turcomans pour qu'ils évitent tout acte de terrorisme car le terrorisme n'est pas dans leur intérêt. Quant à l'avenir de Kirkouk, cette ville doit demeurer comme jamais la ville de la fraternité et de la coexistence paisible. Nous devons résoudre nos problèmes avec un langage et un dialogue civilisés. Il est dans l'intérêt de tous les groupes ethniques de Kirkouk d'être intégrés dans la région du Kurdistan.

[Chawder] Mais le Front turcoman a une vision différente de Kirkouk?

[Dr Sayfaddin Damirchi.] Nous, les Turcomans, avons vécu au cours de l'histoire dans cette ville avec les Kurdes et nous avons en commun beaucoup d'aspects dans la vie sociale. Personne ne pourra rompre aisément ces liens. Nous avons rencontré à plusieurs reprises nos frères du Front turcmène. Nous avons débattu avec eux sur cette question. Ils sont aussi divisés en deux groupes : l'un a une vision similaire à la notre. Ils croient en une coexistence pacifique. Mais le second groupe pense différemment.

Ils sont sous l'influence d'un pays voisin (ndt : la Turquie) et ils traitent les événements comme s'ils étaient dirigés par ce pays. Mais nous poursuivrons nos efforts avec eux et faire prendre conscience à tous nos frères turcomans que nous visons à l'âge de la compréhension et du dialogue et que nous devons vivre avec les autres nations, et spécialement avec nos frères kurdes, dans cette ville.

[Chawder] Vous avez dit qu'un groupe à l'intérieur du Front turcoman a une attitude positive. Est-ce qu'ils pourraient changer leur orientation politique ?

[Dr Sayfaddin Damirchi] Nous leur avons parlé. Nous leur avons expliqué où était les intérêts du peuple turcoman. Mais ils sont suspicieux envers la politique kurde et la politique arabe à Kirkouk. C'est pourquoi C'est pourquoi ils n'ont pas encore changé d'avis. Mais ceux qui agissent à l'instigation de la Turquie sont différents. Ils ont leur propre intérêt dans ce problème, qui est financier. Leur nombre au sein du Front turcoman se situe entre 300 et 1500.

[Chawder] Avez-vous prévu des meetings et des séminaires pour éveiller la conscience des Turcomans de Kirkouk ?

[Dr Sayfaddin Damirchi.] Oui. Récemment nous avons eu un meeting avec 500 Turcomans à Kirkouk. Nous leur avons expliqué que les intérêts des Turcomans à Kirkouk résidaient dans une coexistence pacifique avec les Kurdes, avec pour preuve la longue histoire de souffrances que nous avons vécu avec les Baathistes à Kirkouk. Nous leur avons aussi demandé de ne pas écouter ni d'être influencés par ce qui se disait sur certaines chaînes de télévision dans leur couverture de Kirkouk. Les faits sont distordus. Les Turcomans veulent seulement avoir un avenir meilleur.

[Chawder] Voulez-vous que Kirkouk reste une entité séparée ou soit intégré au Kurdistan?

[Dr Sayfaddin Damirchi.] Nous voulons vivre au Kurdistan. Nous ne voulons pas vivre avec les terroristes.

[Chawder] En tant que dirigeant d'un parti politique, dans quelle mesure êtes-vous satisfait de l'administration de la ville ?

[Dr Sayfaddin Damirchi] Je pense que l'administration de Kirkouk est étranglée par Baghdad. Même si j'étais responsable de cette administration, comment pourrais-je réussir sans budget? Elle ne fait pas partie du Kurdistan donc son budget ne provient pas non plus de la région du Gouvernement régional du Kurdistan. Mais je suis optimiste sur l'avenir de Kirkouk.

[Chawder] Les actes terroristes à Kirkouk ont augmenté ces derniers jours. Que pouvez-vous nous dire à ce sujet ?

[Dr Sayfaddin Damirchi] Je pense que dans une certaine mesure c'est la faute des Américains si le terrorisme augmente dans la ville. Si quelqu'un est arrêté parce qu'il est impliqué dans le terrorisme, ils arrivent et le relâchent après un moment. Ils ne permettent aps non plus à la police du Kurdistan et à ses forces de sécurité d'avoir autorité pour protéger la ville. or sans cela, je crois que Kirkouk ne pourra jamais connaître la paix et la sécurité.

(source Kurdishmedia.com).

31 juillet 2006

Kurdistan : Une cour d'appel unique




Lentement (mais sûrement ?) l'unification des institutions du Kurdistan se met en place. Le Premier ministre du Kuridstan Nêçirvan Barzanî a ainsi annoncé la création d'un Cour d'appel unique pour le pays, décision ratifiée par le président kurde, Massoud Barzanî. (source The Globe).?