La Turquie veut construire une université au Kurdistan d'Irak

Il semble que (de façon logique) les universités du Kurdistan d'Irak commencent à attirer des étudiants kurdes du nord( la Turquie). Après tout, pouvoir étudier en kurde à l'université et n'y être plus des vcioyens de seconde doit être assez merveilleux pour les jeunes Kurdes, en plus débarrassé d'un contexte politique oppressant chez eux, où entre pressions nationalistes et PKK, la marge de liberté ne doit pas être bien grande. Gageons aussi que les quelques université de "l'est turc" ne sont sans doute pas les mieux pourvus en moyens et places disponibles.

Ce phénomène a attiré l'attention de la Turquie, qui loin de réagir en tonnant, encourage au contraire ce mouvement. L'Organisme des études supérieures de Turquie (YOK) veut maintenant aider à la construction d'une université au Kurdistan d'Irak. Les étudiants viendraient de Turquie, d'Iran ou de Syrie. Cet organisme a déjà aidé des universités baghdadi mais ne s'était jamais occupé du Kurdistan. (source peyamner.com)

Murat Karayilan devient président du KONGRA-GEL

Encore des changements au PKK (les chaises musicales ça entretient la forme) : Murat Karayilan deviendrait président du KONGRA-GEL etCemîl Bayîk vice-président, tandis que Zübeyir Aydar deviendrait représentant de l'organisation.

On a avancé les noms de Fehman Hisên et Duran Kalkan pour diriger les forces armées (HPG).

Il se pourrait aussi que le Kongra Gel change (encore une fois) de nom, genre : Union du peuple du Kurdistan (toujours aussi mégalos) ou Union nationale du peuple. (source avesta).

Ouverture d'une banque commerciale au Kurdistan

Le Premier ministre du Kurdistan d'Irak, Nêçirvan Barzanî a inauguré la première banque commerciale au Kurdistan à Hewlêr (Erbil) : “Aucun pays ne peut avancer sans un système bancaire développé. Le gros problème est que les investisseurs et les hommes d'affaire se plaignent de l'absence d'un système bancaire au Kurdistan. Cette banque a un système de cartes visa et résoudra les problèmes de transfert d'argent" a déclaré le Premier ministre à la chaîne télévisée KTV (source Kurdistan Observer).

Syrie : six Kurdes condamnés pour délit d'opinion

Hier, la Cour de sécurité de la Syrie a condamné, à Damas, six Kurdes à des peines de prison, pour "séparatisme et appartenance à des groupes politiques illégaux. Trois d'entre eux sont membres du Parti de l'Union démocratique, et ont été condamnés à deux ans et demi de prison. Deux autres ont été condamnés à 7 ans chacun pour vouloir "annexer une partie du territoire" à un Etat étranger. Un troisième a été condamné à six mois pour les mêmes charges. (source AFP)

Les Kurdes ne sont pas seuls à souffrir du système délirant et se délitant doucement de l'Etat syrien. Ainsi un Syrien (non-Kurde) a été condmané à 10 ans de prison pour avoir voulu "modifier la société et affaiblir la fierté nationale."

Le régime syrien, de plus en plus branlant, confus et instable est le théâtre de lutte de pouvoir entre la présidence de Bachar al-Assad, de plus en plus affaibli et menacé physiquement, d'autres rivaux au sein du clan alaouite, et la majorité arabe sunnite, de plus en plus pressante, dopée par la guérilla en Irak.

Par ailleurs, comme dans l'ex-régime baasiste en irak, la multiplication des services et contre-services secrets favorisent les initiatives au sein d'un Etat de moins en moins étatisé, qui fait surtout penser à une bataille entre yakuza (mafia japonaise).