05 mai 2006

Un responsable de l'UPK avertit le PKK

Un responsable de l'UPK a averti le PKK que les années 90 ne se répèteraient pas au Kurdistan d'Irak :

"Ils (le PKK) se trouvent sur notre sol, nous voulons qu'ils respectent la loi et qu'ils ne se servent pas de notre territoire pour lancer des attaques" contre l'Iran et la Turquie, a déclaré à l'AFP Imad Ahmed, vice-Premier ministre de la province de Souleimaniyah, dans le nord du Kurdistan, à 330 km au nord de Bagdad.

"Nous voulons qu'ils quittent notre pays pacifiquement. S'ils veulent rester, ils doivent utiliser la voie politique et non les armes" pour leur cause, a indiqué M. Ahmed. (source AFP).

En gros : Le Kurdistan d'Irak, tu en respectes les lois ou tu le quittes....

04 mai 2006

C'est tellement idiot que ça pourrait être signé

Une mine placée sur une route de Hakkari, ayant pour but d'exploser au passage d'un camion militaire un véhicule de ramassage scolaire transportant des enfants de soldats a fait onze blessés parmi d'autres enfants kurdesqui jouaient au bord de la route, plus deux autres passantes. Les huits soldats qui escortaient le car ont été également blessés légèrement.

03 mai 2006

Turquie et Kurdistan : entre menaces de guerre et accords écomoniques

Alors que la Turquie n'arrête pas de lancer de tonitruants "on y va, on ira, on va y aller" concernant les bases du PKK de Qandil, les sociétés turques elles voient le Kurdistan d'Irak comme un eldorado. Pas moins de 314 sociétés ont en effet signé à ce jour des contrats d'une valeur totale de un billion de $, selon une source officielle kurde.

Les deux aéroports du Kurdistan ont été cosntruits par des sociétés turques, de même de nombreuses routes, bâtiments, universités, etc. "Les sociétés turques sont partout au Kurdistan et font tout," explique Ilnur Cevik, un homme d'affaire et éditorialiste, dont la société de construction, Cevik Ler, annonce des contrats de plus de 100 millions de $, et qui selon lui, produira bientôt de l'électricité toujours en accord avec le gouvernement kurde. (source La Times.com).

Naturellement cette ruée sur les investissements pèsent fortement sur la politique turque, dont les difficultés économiques pourraient trouver là un remède appréciable. La Région du Kurdistan offre une aire de stabilité et de sûreté incomparable avec le reste de l'Irak. Quant à l'accueil inssitant des Kurdes aux buisenessmen turcs, il n'est sans doute pas dénué d'arrière-pensée, afin de se garantir d'une incursion militaire et d'amener nolens volens le gouvernement turc à reconnaitre politiquement la région fédérale kurde.

02 mai 2006

Les troupes iraniennes bombardent le PKK en Irak

Les troupes iraniennes qui ont pénétré de 5 kilomètres en territoire kurdo-irakiens pour bombarder des positions du PKK font-ils le boulot à la place des Turcs, empêchés eux pour cause de respect des loins internationales et candidture à l'UE ? En tous cas, Talabani proteste moins fort cette fois-ci. Peut-être que c'est un arrangement général pour tout le monde : laisser les bad guys faire le sale boulot pour débarrassser tout le monde.