Lutte anti-tabagie au Kurdistan

Le Gouvernement régional du Kurdistan a décidé d'interdire toute publicité pour le tabac dans les médias, que ce soit à la radio, dans les journaux, et bien sûr la télévision.

Il est vrai que vu le taux de fumeurs au Kurdistan, le tabac doit probablement plus tuer que les accidents automobiles ou l'obésité, ce qui n'est pas peu dire. (source avesta)

Le Parlement irakien approuve le fédéralisme

Hier, le Parlement irakien a approuvé le fédéralisme comme système de gouvernement pour tout l'Irak.

Des régions pourront être formées à l'intérieur de l'Irak si 50% de la population votent pour. Une ou plusieurs régions pourront fusionner sans avoir obligatoirement à être voisines.

Actuellement une seule région existe officiellement en Irak, et c'est celle du Kurdistan.
Les Kurdes et les Chiites (à l'exception du bloc de Muqtada al-Sadr) ont voté pour, les Sunnites contre. (source kurdishmedia.com)

Menaces terroristes sur le Sirwan

Selon le Hawler Post, les forces de sécurité kurdes surveillent la rivière Sirwan à Germiyan, des groupes terroristes ayant eu, selon le journal, l'intention d'enmpoisonner l'eau. Ces charmants combattants de la liberté ayant été arrêtés, la menace a ainsi été éventée et à présent, les forces kurdes demandent aux riverains de signaler toute anomalie.

Opérations de sécurité à Kirkouk : 184 prisonniers

Une opération "nettoyage" a été lancée dans la région de Kirkouk par l'armée et la police irakiennes, en coopération avec les Forces de la coalition. Selon le journal kurde Niuwe (proche de l'UPK), 184 suspects ont été capturés, avec parmi eux un certain nombre de Syriens et de Palestiniens, et trois membres d'Ansar al-Sunna.

Près de 450 AK-47 ont également été saisis.

Le GRK ouvre un bureau à Baghdad

Khalid Salih, le porte-parole du Gouvernement régional du Kurdistan a annoncé la mise en place d'une commission dont le bureau ouvert à Bagdad sera spécialement chargé de coordonner les questions relatives au procès de Saddam jugé pour les crimes de l'Anfal.

L'incompétence du tribunal et la mauvaise conduite du procès ont déjà suscité de fortes critiques de la part des Kurdes et de leur gouvernement, le représentant du GRK à Paris, Saywan Barzani, ayant même déclaré au journal Le Monde : "Ce procès reflète l'état actuel de l'Irak. Il est chaotique, mal foutu et communautariste."